Can I rant?

Là je suis en train de lire Lettres d'un Péruvienne par Madame de Graffigny, et le principe du livre est intéressant. C'est écrit dans la forme épistolaire, ce que me plaît, parce que moi j'aime bien écrire des lettres, et écrire en général. Toutes les lettres viennent d'une péruvienne qui a été prise de sa patrie/son royaume au Pérou, et qui se trouve en France. Bien. Par contre, chaque lettre est écrite à son mec qui s'appelle Aza. Bon. D'abord c'était normal, il lui manque et tout, c'est dur pour elle d'être séparée de son pays d'origine, et de la vie qu'elle menait. Moi je connais ce sentiment.

Mais ce qui me gêne trop, c'est qu'elle. Ne. S'arrête. Pas. D'être dégueulassement–Blogger dit que c'est pas un mot en français mais bon–obsédée par lui. Même si, 28 lettres et plus que 100 dans le livre, il lui répond RIEN. En plus y a un mec français qui l'aime et qui ferait tout pour elle, mais elle reste aveugle à tout ça et elle continuer de garder un souvenir comme si elle était sa seule réalité, la seule qui vaut la peine de vivre. En gros je sympathise pas avec les amoureux, mais ici surtout je suis dégoûtée. Je pense qu'il y en a qui croirait tout ça beau, mais pas moi, pas moi qui crois à l'idée de découvrir soi-même et l'indépendance délicieuse lors d'un voyage à l'étranger.

PUTAIN BORDEL. JE M'EN FOUS. Parle de la France. Parle du Royaume du Soleil. Parle de toi-même comme personne individuelle séparée d'Aza, comme personne ayant d'autres choses à contribuer dans ce monde que ton amour éternel pour un mec qui te parle pas. Mais pour l'amour de DIEU arrête de dire les mêmes conneries encore et encore, parce que franchement j'en ai marre.

Faut que je reprenne ma lecture. Je sais pas comment ça va se terminer mais j'espère ne plus développer davantage ces sentiments hostiles.

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